Instagram, Snapchat, Facebook, Tik Tok… Les réseaux sociaux occupent une place importante dans notre quotidien. 76% des Belges sont actives·tifs sur les réseaux sociaux et parmi elles·eux, les femmes consomment ces médias de façon plus active que les hommes : elles sont 75% contre 62% d’hommes. 

Sur ces réseaux sociaux, on retrouve des normes de beauté, des codes, des tendances et des contenus qui peuvent être stéréotypés. Ces normes sont présentes dans tous les médias (magazines, publicité, séries, films…) mais sont plus fortement marquées sur les réseaux sociaux étant donné la grande visibilité qu’ils offrent aux utilisatrices·teurs, leur utilisation massive et la vitesse de propagation de leurs contenus.

Les femmes et les jeunes filles sont les plus concernées par ces normes (par ex. minceur, épilation, peau lisse…) et leur impact, en raison du contexte patriarcal de notre société. Parmi les codes les plus identifiables sur les réseaux sociaux, nous pouvons mettre en avant l’hypersexualisation. Si celle-ci peut être un outil d’émancipation et de réappropriation de son corps, elle peut aussi, lorsqu’elle n’est pas utilisée de manière consciente, consentie et respectée par autrui, avoir des répercussions réelles sur la construction de l’identité et sur l’estime de soi : anxiété, dépression, solitude, perte de confiance en soi… Etant plus grandes consommatrices des réseaux sociaux, les femmes sont donc plus à risque de développer des troubles de santé mentale dans ce contexte spécifique.

Au vu de ces constats, Sofélia a développé une campagne d’information et de sensibilisation intitulée « Je poste donc je suis ?! – Les corps sur les réseaux sociaux : miroir des injonctions aux normes de beauté ».

Pour en savoir plus sur la campagne « Je poste donc je suis ?! – Les corps sur les réseaux sociaux : miroir des injonctions aux normes de beauté », consultez le dossier de presse.

Sofélia a produit un jeu de cartes « Je poste donc je suis?! ». Ce support pédagogique et ludique a pour objectif de permettre aux participant·e·s d’exprimer leur point de vue, d’ouvrir le débat, de faire réfléchir, d’échanger à propos de l’hypersexualisation et des normes de beauté sur les réseaux sociaux et leur impact sur la santé mentale des femmes.

Ce jeu de 30 cartes s’adresse principalement aux professionnel·le·s du secteur associatif et psycho-médico-social. Cet outil a été pensé pour être joué en groupe
(une douzaine de joueuses·eurs maximum), notamment lors d’une animation EVRAS (éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle) par exemple. Il peut être utilisé dès l’âge de 10-11 ans sans limite d’âge.

Ce jeu de cartes s’adressera principalement aux professionnel·le·s du secteur psycho-médico-social et notamment aux animatrices·teurs EVRAS (Education à la vie relationnelle, affective et sexuelle).

Le jeu de cartes est disponible en format papier (auprès de l’équipe de la Sofélia-Soralia) et téléchargeable en format PDF. sur le site internet de Sofélia.

J’ai modifié le jeu de cartes proposé en mettant toutes les cartes sur trois pages, ce qui me semblait plus pratique.