
Le petit théâtre de Cyrano : quand les personnages montent sur scène
La Bibliothèque nationale de France propose dans ses ressources pédagogiques une activité ludique : le petit théâtre de Molière. Les élèves y découvrent les grandes figures du dramaturge à travers un théâtre miniature à découper et à manipuler.
Inspirée par cette idée, j’ai choisi d’adapter le dispositif à une autre œuvre théâtrale emblématique : Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand.
Un théâtre miniature pour découvrir Cyrano
Le principe est simple : chaque élève dispose de silhouettes des principaux personnages de la pièce (Cyrano, Roxane, Christian, De Guiche, Le Bret…), que j’ai créés avec une IA, imprimées sur papier. Découpées et collées sur un bâtonnet, ces figurines deviennent de véritables marionnettes de papier prêtes à entrer en scène.
Les élèves peuvent alors rejouer des passages célèbres de la pièce, improviser de nouveaux dialogues, ou simplement manipuler les personnages pour mieux mémoriser leurs traits distinctifs et leurs relations.
Objectifs pédagogiques
Cette activité vise à :
- Rendre le théâtre concret et vivant : les élèves passent du texte au jeu scénique, même en miniature.
- Faciliter la mémorisation : associer une silhouette à chaque personnage aide à retenir leur rôle, leur caractère et leurs liens.
- Développer la créativité : les élèves peuvent inventer de nouvelles scènes ou détourner les dialogues avec humour.
- Favoriser la collaboration : par petits groupes, les élèves rejouent ensemble des extraits choisis.
Pourquoi Cyrano ?
L’œuvre de Rostand se prête particulièrement à ce type de ludification : les personnages sont hauts en couleur, les scènes cultes (comme le balcon ou la tirade du nez) sont faciles à théâtraliser, et l’humour se combine à l’émotion. En donnant vie à Cyrano, Roxane ou Christian sous forme de figurines, les élèves découvrent la richesse d’un texte classique tout en s’amusant.
Une activité à la croisée du jeu et de la littérature
Avec ce petit théâtre, le cours de français se transforme en atelier créatif. On ne se contente plus de lire ou de commenter : on manipule, on met en scène, on incarne. Le théâtre retrouve ainsi sa dimension première : celle d’un spectacle vivant, même dans la salle de classe.




