
Pourquoi apprendre par cœur cette liste de mots ?
Un ancrage dans les programmes
Les programmes de français insistent sur la maîtrise de la syntaxe complexe. Dès le cycle 3 et plus encore au cycle 4, les élèves doivent :
- employer correctement les prépositions pour construire des groupes de mots et introduire des infinitifs ;
- utiliser les pronoms relatifs afin de former des propositions subordonnées relatives et d’éviter les répétitions ;
- maîtriser les conjonctions de subordination pour articuler leur pensée grâce à des subordonnées conjonctives (de cause, de conséquence, de but, de condition, de temps, etc.).
Ces trois familles de mots sont explicitement citées dans les repères de progression comme des outils grammaticaux de base, indispensables pour comprendre et produire des phrases complexes.
Pourquoi les apprendre par cœur ?
- Automatiser la reconnaissance : en lisant un texte, l’élève doit repérer immédiatement ces mots afin d’identifier les propositions et leur fonction.
- Mémoriser pour mieux écrire : connaître cette liste permet d’enrichir son expression et de varier ses phrases. Un élève qui a en tête plusieurs conjonctions ou pronoms relatifs peut choisir la nuance la plus juste.
- Réussir les exercices scolaires : analyse grammaticale, dictée, écriture, compréhension… dans toutes ces activités, ces mots reviennent. Les connaître évite les erreurs de base.
- Acquérir un langage universel : ce vocabulaire grammatical est partagé par tous les enseignants et toutes les disciplines. En le maîtrisant, l’élève se donne les moyens de mieux comprendre les consignes et les textes rencontrés en français, en histoire, en sciences…
Une exigence pour leur réussite
J’attends de mes élèves qu’ils connaissent par cœur cette liste, car elle constitue un socle minimal pour comprendre et écrire des phrases complexes. En maîtrisant ces mots, ils acquièrent une véritable autonomie linguistique :
1. Les prépositions : introduire un infinitif
Il est indispensable de savoir reconnaître la préposition car le verbe qui la suit est à l’infinitif. Elle introduit aussi les compléments du nom.
Exemples :
- Il rêve de partir en voyage.
- Elle commence à travailler.
- Ils partent pour visiter leurs amis.
2. Les pronoms relatifs : former des subordonnées relatives
Les pronoms relatifs relient une proposition principale et une proposition subordonnée relative. Ils évitent les répétitions et ajoutent des précisions sur un nom. Ils permettent de reconnaître une proposition subordonnée relative, une des trois expansions du nom.
Exemples :
- L’élève qui parle est attentif.
- C’est un sujet dont nous avons déjà discuté.
- La maison où je suis né est ancienne.
3. Les conjonctions de subordination : construire des subordonnées conjonctives
Les conjonctions de subordination introduisent des propositions subordonnées conjonctives, qui expriment la cause, la conséquence, la condition, le but, le temps, etc.
Exemples :
- *Je reste à la maison **parce qu’*il pleut. (cause)
- Tu réussiras si tu travailles. (condition)
- Il parle fort afin que tout le monde l’entende. (but)
- Prépositions + infinitif : introduisent des constructions verbales précises.
- Pronoms relatifs : ouvrent la voie aux subordonnées relatives et à la description détaillée.
- Conjonctions de subordination : permettent les subordonnées conjonctives et la structuration logique du discours.