Le mot invariable incipit est la substantivation – apparue en 1840 – de la troisième personne du présent de l’indicatif du verbe latin incipere qui signifie « prendre en main, commencer ».
Le mot latin incipit vient de l’expression latine « Hoc incipit liber » (Ceci commence le livre). On ne saurait mieux dire.
L’incipit, c’est donc le commencement d’un livre. Le, ou les premières phrases qui vont donner le ton au roman, marquer l’esprit du lecteur, le surprendre, le choquer, l’amuser… L’incipit est important, mais ce n’est pas TOUT le roman. Sinon, les livres seraient plus rapides à lire, et moins cher à imprimer. Et parfois, il est aussi trompeur. Comment différencier l’incipit d’une nouvelle fantastique de celui d’un roman réaliste ? C’est impossible ! Un véritable… coup de poker.
Voilà donc le point de départ de ce jeu ; si certains incipits révèlent clairement le ton du texte et la volonté de l’auteur, d’autres comportent des pièges.
J’avoue que je me suis fait plaisir en choisissant des textes que j’aimais.
Ce jeu peut se jouer de 2 à 4 joueurs.
Chaque joueur choisit sa couleur de cartes « genres de textes ».
Les cartes « poker »sont mélangées et posées face cachée.
Tous les joueurs jouent ensemble. Ils piochent une carte et lisent l’incipit. Chacun tente de trouver des indices qui lui permettront de comprendre le genre ou le registre du texte grâce à sa carte « genres de textes » et aux indices laissés par l’auteur. Une fois la réflexion terminée, chacun parie un à quatre jetons au centre de la table. Un des joueurs vérifie la réponse. Ceux qui ont perdu abandonnent leurs jetons misés, les autres récupèrent leur mise additionnée des jetons des perdants.
Le joueur ayant remporté le plus de jetons gagne la partie. J’ai prévu des jetons à imprimer mais il est possible de jouer avec de vrais jetons.