DNB : 6 étapes pour ne plus jamais faire de hors-sujet en rédaction (Sujet d’Imagination)

On le sait, lors de l’épreuve de français du Brevet, beaucoup d’élèves se précipitent sur le sujet d’imagination. Ils pensent souvent – à tort – que c’est l’option « facile », celle où l’on peut « raconter n’importe quoi » tant qu’on a de l’imagination.

Résultat ? Des copies souvent (parfois ?) créatives, mais hors-sujet ou anachroniques.

Pour aider mes élèves (et les vôtres !) à structurer leur pensée avant de se lancer dans l’écriture, j’ai conçu cette carte mentale simple. Elle décompose le processus de réflexion en étapes logiques pour sécuriser la note.

Pourquoi le sujet d’imagination est-il un piège ?

Le danger principal du sujet d’imagination, c’est l’oubli des contraintes. Contrairement à une rédaction libre, l’écriture d’invention au DNB est un exercice de lecture autant que d’écriture. L’élève doit s’insérer dans un cadre précis défini par le texte source et la consigne.

La méthode : « analyser avant de rédiger »

Voici comment utiliser la fiche méthodologique ci-dessus en classe ou à la maison :

1. L’analyse (mots-clés & genre)

Tout commence par le surligneur. Avant même de chercher une idée, l’élève doit identifier :

  • Les mots-clés de la consigne : qu’attend-on de moi ?
  • Le genre attendu : est-ce une suite de texte ? Une lettre ? Une page de journal intime ? Un dialogue théâtral ? Se tromper ici, c’est perdre la moitié des points de « respect des codes ».

2. L’ancrage (thème & personne)

C’est ici qu’on fait le lien avec le texte de l’épreuve.

  • Le thème : on reste dans le champ lexical du texte d’origine.
  • La personne : « Je » ou « Il » ? Si le texte de base est à la 1ère personne, la suite doit (généralement) l’être aussi. C’est une erreur fréquente de changer de point de vue en cours de route.

3. La cohérence (situation d’énonciation)

C’est l’étape « Vérification de la réalité ».

  • Où et Quand ? Si le texte se passe au XIXe siècle, on évite de faire sortir un smartphone au héros ! La chasse aux anachronismes est primordiale.
  • Qui parle à qui ? Identifier le statut du narrateur.

4. La structure (faire un plan)

Enfin, le dernier rempart avant la rédaction : le brouillon structuré. Pas d’écriture au kilomètre ! On attend des élèves qu’ils organisent leurs idées en paragraphes distincts, souvent en suivant un schéma narratif simple (situation initiale -> perturbateur -> péripéties -> fin).