Quand l’Histoire rencontre les réseaux : créez l’Instagram d’un empereur romain !
Si les empereurs romains avaient eu des comptes Instagram, quels hashtags auraient-ils utilisés ? Quelle image auraient-ils voulu donner d’eux-mêmes ? C’est le point de départ d’une activité originale qui mêle culture antique, expression écrite et créativité numérique : Créer l’Instagram d’un empereur romain.
Un objectif pédagogique clair : faire vivre l’Histoire
À travers cette tâche originale, les élèves doivent réinvestir leurs connaissances sur un personnage historique précis (Auguste, Néron, Hadrien, Dioclétien…) en les traduisant dans les codes d’un réseau social bien connu : Instagram.
Il ne s’agit pas d’un simple jeu : pour construire un profil crédible et créatif, il faut :
- faire des recherches factuelles,
- sélectionner les événements marquants d’un règne,
- adopter un ton à la fois pertinent et contemporain.
C’est donc une activité de synthèse, de réflexion historique et de réécriture.
Une démarche créative et rigoureuse
Chaque élève (ou binôme) commence par remplir une fiche d’identité de l’empereur : dates, faits marquants, relations célèbres…
Ensuite vient la création proprement dite du profil :
- Portrait de l’empereur
- Petite bio percutante
- Hashtags évocateurs (#AveMoi, #PaxRomana, #MoiEmpereur…)
- Stories et publications illustrant son règne
- Commentaires fictifs d’autres figures historiques (souvent très savoureux…)
Le tout peut être fait à la main, sur une fiche cartonnée, ou en version numérique grâce à des outils comme Canva.
Voici le modèle que j’ai créé ; https://www.canva.com/design/DAGoedJFGvU/OdjmTPRNc77SwZfXRCfq4Q/edit
Des compétences variées mobilisées
Cette activité croise plusieurs domaines :
- Histoire : compréhension du contexte historique, repères chronologiques.
- Français : rédaction concise, ton juste, orthographe.
- EMI (éducation aux médias) : fonctionnement d’un réseau social, pertinence des contenus.
- Arts visuels / numérique : mise en page, cohérence esthétique.
Elle s’adapte aussi bien au collège qu’au lycée, en s’ajustant selon les attentes et le niveau.
Pourquoi ça marche ?
Parce qu’elle parle le langage des élèves, tout en les ramenant à des exigences de rigueur.
Parce qu’elle leur donne un rôle actif : ils incarnent, interprètent, détournent.
Et surtout… parce que c’est ludique, stimulant et mémorable.