
Interrompre le cours ? Oui… mais pas pour “je n’ai plus d’encre” !
Tout professeur connaît ce moment : la classe est plongée dans un rare silence studieux, chacun semble concentré… quand soudain une main se lève.
Suspense. La question fuse :
« Madame, j’ai plus d’encre ! »
Voilà. Le grand drame de l’humanité venait d’être révélé.
Bien sûr, il y a des situations où interrompre le cours est nécessaire, et même vital :
- L’alarme incendie retentit (la vraie, pas celle qu’on confond avec la sonnerie du micro-ondes de la salle des profs).
- Un T-Rex gratte à la fenêtre.
- Le plafond se met à pleuvoir… des copies déjà corrigées.
- Ton cartable miaule. (Et non, personne n’a de chat.)
Mais en dehors de ces cas d’urgence planétaire, il existe une règle d’or : les interruptions intempestives sont interdites.
Les « Je n’ai plus d’encre », « J’ai perdu mon bouchon de colle », « Il m’a volé ma gomme » ne sauveront ni la planète, ni la moyenne des élèves. Ils ne feront qu’interrompre le fil d’un raisonnement déjà fragile.
Moralité :
- Si c’est une catastrophe cosmique → tu lèves la main.
- Si c’est un détail du quotidien → tu respires, tu notes ta question, et on en parle à la fin.
Entre nous, on n’a encore jamais vu un contrôle échouer parce qu’un élève a survécu 55 minutes sans bouchon de stylo.