
Réussir le sujet d’imagination au DNB : un Mémento malin pour éviter le hors-sujet
L’épreuve de rédaction du Diplôme National du Brevet (DNB) est souvent source de stress pour les élèves de troisième. Face au choix entre le sujet de réflexion et le sujet d’imagination, beaucoup hésitent. La peur principale ? Oublier les codes d’écriture spécifiques ou faire un hors-sujet.
Pour pallier cela, voici une activité ludique et visuelle : un mémento à manipuler. Ce petit outil pliable permet de réviser en un clin d’œil les attentes formelles des 6 grands types de textes susceptibles de tomber à l’examen.
Le concept : manipuler pour mémoriser
L’idée est simple : condenser l’essentiel des cours de français sur une seule feuille A4. En superposant les feuilles puis en dépliant les volets, l’élève accède aux règles d’or et à des exemples concrets tirés d’anciennes épreuves du DNB. Ce format « interactif » aide à structurer la pensée et à vérifier rapidement si l’on respecte les contraintes du genre demandé.
Voici les 6 catégories incontournables couvertes par ce mémento :
1. Le récit et la description
C’est la base de la narration. Le mémento rappelle l’importance du cadre spatio-temporel (être précis sur le lieu et la date, ex: « Paris, 1890 »). Il insiste sur :
- Le système des temps : l’alternance Passé Simple (actions de premier plan) et Imparfait (arrière-plan, description).
- Les 5 sens : une bonne description ne se limite pas à la vue ; elle doit évoquer des odeurs, des bruits ou des textures (synesthésie).
- L’exemple type : le sujet du DNB 2021 demandait de raconter une arrivée dans un lieu inconnu et les émotions ressenties.
2. Le dialogue (dans un récit)
Souvent source d’erreurs de ponctuation, le dialogue romanesque a ses codes stricts.
- La ponctuation : utilisation des guillemets pour ouvrir le dialogue et des tirets pour chaque changement d’interlocuteur.
- Les verbes de parole : le mémento encourage à varier le vocabulaire (chuchoter, hurler, rétorquer) pour éviter la répétition du verbe « dire ».
3. Le dialogue théâtral
Attention à ne pas le confondre avec le précédent ! Ici, la forme change radicalement :
- Mise en page : pas de guillemets. Le nom du personnage s’écrit en majuscules avant la réplique.
- Didascalies : il est crucial d’insérer des indications scéniques (souvent en italique) pour préciser le ton ou les gestes.
- Double énonciation : les personnages se parlent, mais informent aussi le public.
4. La correspondance : privée vs officielle
Le mémento distingue clairement les deux registres, une nuance souvent testée au brevet.
- La lettre privée :
- Le ton est familier (tutoiement, expression des sentiments).
- La formule d’appel est affective (ex: « Cher ami »).
- Exemple : Raconter une situation d’injustice à un ami (DNB 2018).
- La lettre officielle :
- La mise en page est stricte : émetteur en haut à gauche, destinataire plus bas à droite, et objet de la lettre.
- Le vouvoiement est obligatoire et la structure doit être argumentative.
- Exemple : une lettre ouverte à un rédacteur en chef pour exprimer son indignation (DNB 2012).
La règle d’or de l’anonymat
Enfin, ce mémento rappelle un point crucial pour le jour de l’examen, valable pour toutes les lettres : Ne jamais donner son vrai nom ou la moindre information sur soi !. Une copie signée de son vrai nom peut être annulée pour rupture d’anonymat.
Cet outil de révision est efficace pour visualiser les différences entre les genres littéraires. Il permet aux élèves de vérifier, point par point, s’ils possèdent les « outils » nécessaires (connecteurs, vocabulaire, mise en page) pour réussir leur rédaction.
